Pierre Bergeron cité dans La Presse au sujet du sexisme de notre système de retraite

(…) J’ai demandé à l’actuaire Pierre Bergeron, expert des régimes de retraite et associé chez PBI, s’il voyait une solution. « Tout est une question de valeurs. C’est une décision de société », m’a-t-il répondu. On pourrait faire en sorte que les absences pour des raisons familiales ne réduisent pas le futur montant de la rente. Les droits continueraient de s’accumuler, comme c’est le cas lorsqu’une personne est en invalidité dans la majorité des régimes à prestations déterminées (PD). « Mais pour ça, il faut que quelqu’un paie. Si ce n’est pas la femme, ce sera l’employeur. Alors on tourne en rond, car ça fait partie de la rémunération globale. »

Un autre enjeu pour les femmes, note Pierre Bergeron, est la multiplication des REER collectifs au sein des entreprises, encore plus désavantageux pour les femmes que les régimes PD puisqu’on n’en retire que ce qu’on y a investi. Avec l’intérêt composé, les cotisations des premières années sont plus importantes que celles en fin de carrière. Puisqu’on n’enfante pas dans la cinquantaine, les mères sautent des années de cotisations parmi les plus importantes.

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Le sexisme de notre système de retraite persiste