La solution miracle vient-elle de l’Ontario ?
L’article cite Pierre Bergeron au sujet du type de régime de retraite appelé « conjoint » et des RRFS.
Extrait :
Le régime des CAAT exige des cotisations totalisant, au choix, entre 10 et 18 % des salaires, réparties également entre les employeurs et les employés. Le maximum de 18 % donne actuellement droit à une rente de 1,5 % par année, tandis que le minimum de 10 % procure 0,85 %.
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À titre de comparaison, le RRFS des groupes communautaires et de femmes (900 employeurs québécois et 10 000 participants) permet l’accumulation d’une rente de 1,8 % pour une cotisation globale de 18 %. Et ce, « tout en visant une pleine indexation des rentes à la retraite », souligne l’actuaire Pierre Bergeron, de PBI Conseillers en actuariat. Le DBplus n’est donc pas d’une générosité à tout casser.
En outre, les RRFS offrent « des mécanismes de gestion de risque semblables, voire supérieurs, en termes d’équité intergénérationnelle à celui des CAAT », juge M. Bergeron. La grande différence « réside dans une stratégie de communication plus agressive, élaborée et structurée pour le DBplus, alors qu’au Québec, on semblait plutôt hésitant à promouvoir la mise en place de tels régimes ».